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13 décembre 2006

Miroir, mon beau miroir...

Quelle stratégie adopter pour contrer Ségolène Royal ?

C'est la question qui hante désormais les caciques de l'UMP, les consultants en communication et la garde rapprochée de Nicolas Sarkozy. Le revers cinglant et sans appel qu'elle a infligé aux éléphants du PS lors des primaires, malgré ses bourdes, ses approximations et sa compétence jugée comme "légère" sur un grand nombre de sujet, ne peut que faire réfléchir à deux fois les responsables de la Droite.

Faut-il la "pilonner", relever chacun de ses dérapages (comme récemment au Proche-Orient où elle a déclaré au Premier Ministre israëlien Ehoud Olmert que le survol du Liban par l'aviation israëlienne était justifié, alors qu'elle avait déclaré exactement l'inverse un peu plus tôt au Général Alain Pellegrini commandant la Finul), ou au contraire, la laisser s'enferrer elle-même dans ses contradictions ?

Voici donc, à leur intention, un conseil, cité par Catherine Pégard dans le Point de cette semaine :

"Ne l'attaquez pas sur sa compétence, les Français qui s'identifient à elle ne veulent pas se sentir nuls parce que vous la trouvez nulle".

L'auteur de cette recomandation, donnée en son temps à Laurent Fabius et Dominique Strauss-Kahn, n'est autre que François Hollande.

Alors si c'est le compagnon de Ségolène qui le dit...

3 Comments:

Anonymous Anonyme said...

Alors là, je vais faire preuve d'une immodestie parfaite. J'écrivais, il y a un mois, sur la question de la compétence :

"Il est certain, en tout cas, qu’il serait totalement contre-productif d’en faire un axe de campagne privilégié. Pour autant, puisque désormais - quelles que soient leurs réticences et leur volonté d’objectivité initiales - les socialistes seront le petit doigt sur la couture du pantalon, il faudra bien que certains s’y collent, sauf à admettre définitivement que la compétence n’est pas une donnée de campagne. Mais sans arrogance, sans condescendance, parce que Ségolène, elle “leur parle”, parce qu’à l’égard d’un Chirac, elle a des défauts, mais elle est un peu comme les français. Et qu’en fin de compte, lorsqu’on se paie sa tronche, ils se sentent un peu insultés eux-mêmes."

J'y avais pensé après le reportage de Patrick Rotman sur Chirac, réélu malgré ses casseroles, parce qu'en fin de compte, il serait "tellement français".

3:26 PM

 
Anonymous Anonyme said...

modèle anglais, modèle irlandais, modèle suédois, modèle finlandais et etc... justement à propos d'enseignement : de minuscules détails manquent pour parfaire la vision "édenique" d'une "éducation nationale à la sauce finlandaise. De simples petits détails horriblement pragmatiques si loin du lyrisme réconfortant... : combien d'élèves par classe? combien d'ordinateurs par classe? Solutions budgétaires pour faire "autrement"? mais on s'égare, on s'égare en fin de compte sur des questions aussi saugrenues...

6:38 PM

 
Anonymous Anonyme said...

modèle anglais, modèle irlandais, modèle suédois, modèle finlandais et etc... justement à propos d'enseignement : de minuscules détails manquent pour parfaire la vision "édenique" d'une "éducation nationale à la sauce finlandaise. De simples petits détails horriblement pragmatiques si loin du lyrisme réconfortant... : combien d'élèves par classe? combien d'ordinateurs par classe? Solutions budgétaires pour faire "autrement"? mais on s'égare, on s'égare en fin de compte sur des questions aussi saugrenues...

6:38 PM

 

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