Lutte des classes
Impossible de rester impassible devant l'aveu de M. François Hollande fait sur France 2 et déjà mentionné par l'Horrible Tcharlie : "Je n'aime pas les riches, j'en conviens."
On passera outre le fait que cette sentence définitive provienne de quelqu'un qui a vécu longtemps dans une maison en plein Paris, au coeur du 7ème arrondissement, à deux pas de l'avenue de Breteuil, mais on ne peut ignorer à quel point ce type de formule trahit de cynisme, de démagogie ou, plus grave encore, d'imbécilité.
En est-on resté chez M. Hollande, chef du Parti Socialiste, au stade de la lutte des classes abandonné par tous les partis de gauche en Europe ? Est-ce là la vision moderniste et réformatrice la plus aboutie du socialisme à la française ? C'est pitoyable.
Soyons donc réalistes et tirons les enseignements de cet aveu de M. Hollande : S'il n'aime pas les riches, pourquoi se battrait-il pour que les pauvres soient riches un jour (quelle horreur) ? C'est bien là la vision affirmée de l'archéo-socialisme français, ne rien faire pour que les pauvres puissent devenir riches mais tout faire pour que les riches deviennent pauvres. CQFD.
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